Cétait le seul weekend où on pouvait tous se retrouver. À mi-chemin entre New York et Kingston, le parc des Adirondacks. Niveau temps, ça a été le weekend le plus pourri de la saison. De la pluie pendant les 2 jours où on était ensemble, la faute à l'ouragan Bill, ou Dany, je sais plus. Finalement, c'était une réussite, on a bien bouffé, on a bien bu et le bébé est resté au sec.
Honnêtement, je n'ai pas vu grand chose du parc; on s'est plutôt cantonné à l'espace de camping et au pub du coin vu qu'il pleuvait comme vache qui pisse. Chapeau aux garçons en tout cas pour avoir allumé le feu matin, midi et soir, sous la pluie.
Heureusement, il ne faisait pas froid, et avec une paire de chaussettes dans les Birkenstocks, tout allait pour le mieux...
-Opération vaisselle-
Le samedi, impossible de concevoir une randonnée, alors on s'est retrouvé au pub du village; les locaux, tous accoudés au bar, nous ont vu débarquer d'un drôle d'œil et on a eu l'air de demander l'impossible quand on a commandé du café. Ambiance small town US complète avec le jukebox, le jeu de fléchettes, le fauteuil "recliner" douteux dans les toilettes...
Le dimanche, le soleil a fait une apparition qui nous a permis de faire une p'tite randonnée histoire de dégourdir nos jambes fatiguées de rester assis près du feu ou sur la table de camping et de se plier pour rentrer dans les tentes...
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Quentin, Aude, JB, Eliot, Damien, Vérane-
Ce n'est que le lundi, après que les New Yorkais sont rentrés à Manhattan pour bosser, que nous avons eu droit à du soleil. Forcément, les Adirondacks sous un ciel bleu, c'est autre chose. Je trouve que ça ressemble à Algonquin, en plus montagneux.
Alors je tiens à préciser que le passage de la douane américaine a pour une fois été une expérience plaisante. Je pense que les équipes ont commencé leurs cours de gestion du public; il faut dire qu'à kingston, on devait être 4 à passer la frontière en même temps, bien moins busy qu'à Niagara. Les douaniers dans le guichet type péage ET à l'intérieur du bâtiment des douanes où on achète le visa nous ont salué, demandé comment on allait et souhaité un bon weekend. J'ai ha-llu-ci-né. L'agent à qui j'ai acheté le visa a même fait de l'humour et s'est montré sarcastique, incroyable.