...et son lot d'éclairages de Noël a fait son apparition à Yellowknife; c'est fou les efforts et l'argent que mettent les gens dans ces décorations. D'un autre côté, je suis charmée par la modération de notre voisin! Il semble que chaque année il décore un grand sapin sur son terrain en bordure du lac, ça fait vraiment arbre de Noël de quartier en fait. Ajoutez à ça qu'il trace une patinoire sur ce même lac pour que tout le monde en profite, il est en bonne place pour le prix du meilleur voisin!
Nous, Noël ne nous excite pas vraiment à part pour les congés qui viennent avec, mais on a quand même fait des efforts pour décorer notre entrée, efforts qui n'impressionnent pas trop nos potes pour le moment («hey, on dirait que vous avez juste jeté vos guirlandes sur la clôture!»)...
mercredi 2 décembre 2015
dimanche 8 novembre 2015
Brownie and the gang
Brownie |
Plusieurs
d’entre vous croyaient que j’avais un chien à force de voir les photos
de pitous que je publie (euh comment dire, vous n’avez pas remarqué que
c’est jamais le même chien?). Depuis 2 ans je suis bénévole au refuge de
la SPCA de
Yellowknife comme promeneuse de chiens. À l’époque, c’est une amie
impliquée au conseil d’administration qui m’avait proposé de promener
des chiens. Je me suis laissée tenter parce que le refuge n’euthanasie
pas par commodité et réussit toujours à placer les
chiens dans des familles ou d’autres refuges dans le Sud; l’endroit est
propre et confortable pour les chiens et les chats, et jusqu’à il y a 1
an il était vraiment agréable de s'y promener, le lieu étant entouré de bois et plutôt isolé, mais beaucoup
d’entreprises ont commencé à s’implanter dans ce quartier
industriel.
Si
vous aimez les chiens, je vous conseille de vous renseigner auprès de
votre refuge local car c’est une bonne façon de faire la différence dans
la vie de ces chiens abandonnés; ne serait-ce qu’une balade une fois
par semaine, ce sera
génial pour ce chien-là ce jour-là. C’est une bonne façon de rester
actif et de prendre l’air, de mieux découvrir cet animal et aussi de
savoir à quoi vous attendre si vous comptez adopter un chien un jour.
Aujourd’hui je suis triste, Brownie
est parti. Il est arrivé cet hiver d’une communauté isolée; il n’a pas
eu une vie très heureuse ce sénior, comme beaucoup de nos chiens souvent
attachés dehors et négligés quand c’est pas pire. Il a probablement
était maltraité, comme le laissait présager son échine courbée quand on
faisait un grand geste à côté de lui. Je l’ai rencontré en revenant de
vacances : j’étais curieuse de ce chien de 40kg dont on disait qu’il
était peut-être à moitié loup. Il en avait l’allure.
Ce vieux pépère n’allait pas très vite, mais savait montrer où il
voulait aller. Il est vite devenu mon préféré. J’aimais son rythme
tranquille; il n’était pas spécialement câlin, mais nous a fait
confiance peu à peu. Il n’a plus courbé le dos avec le temps
et se laissait caresser en collant son front au mien. Puis il a vécu le
plus bel été de sa vie quand il est parti dans un lodge en ayant pour
mission d’avertir si un ours s’approchait. Il était le roi du domaine.
Brownie est revenu en septembre, plus
élancé. J’avais pensé l’adopter à ce moment-là car il était habitué à
vivre dehors, situation qui aurait été compatible avec ma Coco, mais on
m’a dit qu’il dormait maintenant à l’intérieur, sûrement
pour faire du bien à ses vieux os. En fait, la maladie et la vieillesse
avaient dû faire leur œuvre et Brownie se déplaçait moins bien. Ses
balades sont devenues de plus en plus courtes. Début octobre, on me
disait que c’était la fin et qu’on l’endormirait
le moment venu pour qu’il ne souffre pas. C’est arrivé 2 semaines plus tard. Malgré sa
volonté de sortir et son appétit, son corps ne suivait plus et ses
organes étaient atteints. En lui disant au revoir, je lui ai fait 1000
bisous et 1000 caresses et il m’a gentiment croqué la
main en attrapant une friandise;
J’ai
vu beaucoup de chiens et ils ont tous quelque chose à apporter. Je me
souviens de certains, d’autres me marquent moins. C’est la première fois
que j’en perds un. Je suis contente de savoir que Brownie a vécu une
belle dernière année
et qu’on lui a évité de se faire tirer au fusil par une personne qui
avait décidé qu’il ne valait plus rien.
Voici une galerie de photos prises pendant mes balades avec le gang de la SPCA...
Sam |
Calibur |
Bull |
Luna |
Bim |
Strombo |
Fly |
Cactus |
mercredi 12 août 2015
La photo du jour: framboises!
mardi 9 juin 2015
Le champignon tant convoité des TNO
Le chat
guette les insectes qui sortent des morilles étalées sur plusieurs mètres
carrés dans le salon. Heureusement, il ne semble pas intéressé pour les goûter.
Les 16 kg de champignons récoltés en une journée doivent sécher sur des grilles
ou moustiquaires pendant plusieurs jours avant qu’on puisse les ranger et les
conserver ad vitam aeternam, ou
presque; on peut aussi en faire des guirlandes en passant une ficelle dans les
morilles et en les suspendant pour qu’elles soient bien aérées. Mais ce serait
trop tentant pour le chat des guirlandes!
La semaine dernière nous étions revenus avec environ 2kg qui
remplissaient un panier de marché. Cette fois-ci, nous avons
eu de la chance, nous sommes tombés sur un brûlis productif qui nous a occupé
toute la journée; nous avons rempli un sceau,
deux paniers, deux grands sacs de courses et des sacs en papier. Certains vont
recevoir de jolis petits cadeaux pour Noël!
La cueillette demande une forte concentration, puisque les yeux cherchent le chapeau brun particulier dans un terrain qui facilite sa dissimulation. Quand on en trouve une, il y en a en général plusieurs autour. Ces morilles des forêts brûlées poussent dans les coins où elles ont trouvé chaleur et humidité : des creux, des rigoles, à la base des troncs d’arbres, mais aussi en plein soleil sur de la mousse desséchée ou sur du sable. Le soir en fermant les yeux, des morilles apparaissent à force d’avoir parcouru le terrain à la recherche du champignon précieux. Les jours suivants sont douloureux, je ne me suis jamais autant accroupie de toute ma vie, aïe le dos et les cuisses!
La cueillette demande une forte concentration, puisque les yeux cherchent le chapeau brun particulier dans un terrain qui facilite sa dissimulation. Quand on en trouve une, il y en a en général plusieurs autour. Ces morilles des forêts brûlées poussent dans les coins où elles ont trouvé chaleur et humidité : des creux, des rigoles, à la base des troncs d’arbres, mais aussi en plein soleil sur de la mousse desséchée ou sur du sable. Le soir en fermant les yeux, des morilles apparaissent à force d’avoir parcouru le terrain à la recherche du champignon précieux. Les jours suivants sont douloureux, je ne me suis jamais autant accroupie de toute ma vie, aïe le dos et les cuisses!
Nous avons
quand même goûté aux morilles fraîches en en gardant quelques-unes au frigo. La
première fois, nous avons fait des vols-au-vent, la deuxième, un risotto. On
peut dire que la morille se marie bien avec la crème. Il est recommandé de les
faire cuire 15 minutes pour éliminer toute toxine. Morilles farcies au foie
gras, morilles à l’ail et au persil, crème de morilles, sauce chasseur aux
morilles avec une viande locale, sauce blanche aux morilles avec du poisson
local, omelette aux morilles, les idées ne manquent pas…
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