mercredi 8 septembre 2010

Algonquin, ou comment démonter le moral des troupes en 5 étapes.


1ère étape: les restes d'un ouragan sévissant sur les côtes américaines (Earl en l'occurence)
Prévisions météo pourries; comme beaucoup de choses qui nous viennent des États-Unis, les restes météorologiques ne sont jamais brillants; en général, on récolte du vent, des tornades, des tempêtes, de la pluie, des fois tout en même temps.

Lake Opeongo
2ème étape: le grand Nord
Il fait peut-être 25 degrés à Toronto, mais on devrait le savoir depuis le temps que même après 2h de voiture au Nord de la ville, les températures chutent. 11 degrés en sortant de la voiture. Qui est venu en short??

Non non, ce n'est pas une sortie ski...
3ème étape: un problème d'étanchéité
Eh oui, on a beau avoir accumulé au fil des années passées ici du matos de camping qui nous ferait passer pour des pros en France, on est pas encore tout à fait au point niveau étanchéité. Pluie battante en arrivant au lac Opeongo d'où on devait partir pour 2 jours de canoe-camping. Il aurait fallu tout empaqueter dans des bâches ou sacs poubelle. On commence à se dégonfler. Prévisions météo du parc: oui oui, elles sont bien pourries pour tout le weekend, c'est confirmé. Bon, on annule alors, non? Puis on va dormir dans un camping normal ce soir, et on revient demain SI il fait beau (et là, je le sais que tout le monde espère qu'il flottera pour pouvoir rentrer à Toronto sous nos couettes, 11 degrés, faut pas déconner!). Nan, parce que pagayer contre le vent et les vagues sous la pluie, c'est pas drôle. Ah on était pas venu pour s'amuser? (Naissance de la réputation de tyran de Carole??)

Petite affiche dans la guitoune des park rangers. Attention si vous sentez vos cheveux se hérisser!
4ème étape: j'ai mentionné une météo pourrie?
Bon, la pluie s'arrête, on va pouvoir monter les tentes. Même qu'on a un joli site près du lac, et des canards sur notre plage privée! Ah, mais un ouragan, ça fait du vent dis donc. Ben voyons, les bourrasques n'ont qu'à arracher les sardines! En plus notre bâche fait à peu près la taille d'un terrain de football, pratique. 1h plus tard, on y arrive. Accessoire indispensable du campeur: la ficelle. Elle attache la bâche pour rester au sec, sert de corde à linge (pour les maillots quand il fait 30 et qu'on peut se baigner), elle peut empêcher votre tente de s'envoler, et la voiture aussi, et ligoter quelqu'un qui vous énerve.
Je veux pas dire mais y'a un méchant nuage qui arrive...

Ça va tenir là?
5ème étape: dormir avec 4 épaisseurs, c'est pas drôle.
Bon, j'avoue, il a fait un peu froid la nuit. 8 degrés. Mais c'est pour ça qu'on a des t-shirt thermolactyl et des long johns! Au moins mon tout nouveau couteau Opinel a bien servi pour le nutella qui avait lui aussi eu un peu froid. Et puis vous avez eu votre thé et votre café, c'était bien chaud ça! Vous le voulez dans la figure pour vous réchauffer?!?!?! En plus il fait beau. C'était trop tard, la flemmatite aiguë s'était propagée dans le campement. La mission a été avortée.


Ça valait quand même le coup.
-Parce qu'on a vu des orignaux, ça arrive pas tous les jours.

-On a bien mangé; il s'est arrêté de pleuvoir pour le barbecue (patates à l'ail, burgers, cake, vin...), merci Earl.

Franchement on a pas l'air réchauffé?
-On a une super vidéo de Florence en train de couper du bois. À la hâche.
-On a vu Florence porter des chaussettes d'hiver qui montent jusqu'aux genoux, avec des sandales. Des sandales.
-Le ciel s'est dégagé juste pour la nuit histoire qu'on dorme bien au frais, ce qui nous a permis d'observer les étoiles et la voie lactée.

Photo de Thomas
-On a fait une belle balade en canoe sans pluie sur une rivière calme.


Thom et Caro en pleine action
-On a pas eu de bouchons à Barrie.

Thom et Caro en pleine action (bis)



dimanche 8 novembre 2009

Le retour des couchers de soleil


Bien sûr il ne disparaît jamais vraiment, mais en hiver, le soleil va se coucher directement en face de la fenêtre de ma chambre et je ne m'en lasse pas...
Je suis bloquée chez moi depuis 4 jours pour cause de grippe ou gros rhume, et je suis sortie un peu hier prendre l'air près du lac, pendant mon moment préféré de la journée; en ce moment, c'est entre 16 et 17h.

Notez que les bonnes vieilles oies canadiennes sont encore omniprésentes; je me demande quand est-ce qu'elles vont migrer vers le Sud, parce qu'il y en a marre de faire le slalom entre leurs crottes quand je cours. Elles puent en plus et sont pas aimables.



Bon c'est un peu nul comme post ça, désolée. J'suis malade, j'ai une excuse. Bientôt du nouveau qui en vaut la peine. Peut-être.

lundi 21 septembre 2009

Virée dans les Adirondacks, NY

Cétait le seul weekend où on pouvait tous se retrouver. À mi-chemin entre New York et Kingston, le parc des Adirondacks. Niveau temps, ça a été le weekend le plus pourri de la saison. De la pluie pendant les 2 jours où on était ensemble, la faute à l'ouragan Bill, ou Dany, je sais plus. Finalement, c'était une réussite, on a bien bouffé, on a bien bu et le bébé est resté au sec.
Honnêtement, je n'ai pas vu grand chose du parc; on s'est plutôt cantonné à l'espace de camping et au pub du coin vu qu'il pleuvait comme vache qui pisse. Chapeau aux garçons en tout cas pour avoir allumé le feu matin, midi et soir, sous la pluie.


Heureusement, il ne faisait pas froid, et avec une paire de chaussettes dans les Birkenstocks, tout allait pour le mieux...

-Opération vaisselle-
Le samedi, impossible de concevoir une randonnée, alors on s'est retrouvé au pub du village; les locaux, tous accoudés au bar,  nous ont vu débarquer d'un drôle d'œil et on a eu l'air de demander l'impossible quand on a commandé du café. Ambiance small town US complète avec le jukebox, le jeu de fléchettes, le fauteuil "recliner" douteux dans les toilettes...



Le dimanche, le soleil a fait une apparition qui nous a permis de faire une p'tite randonnée histoire de dégourdir nos jambes fatiguées de rester assis près du feu ou sur la table de camping et de se plier pour rentrer dans les tentes...

-Quentin, Aude, JB, Eliot, Damien, Vérane-
Ce n'est que le lundi, après que les New Yorkais sont rentrés à Manhattan pour bosser, que nous avons eu droit à du soleil. Forcément, les Adirondacks sous un ciel bleu, c'est autre chose. Je trouve que ça ressemble à Algonquin, en plus montagneux.




Alors je tiens à préciser que le passage de la douane américaine a pour une fois été une expérience plaisante. Je pense que les équipes ont commencé leurs cours de gestion du public; il faut dire qu'à kingston, on devait être 4 à passer la frontière en même temps, bien moins busy qu'à Niagara. Les douaniers dans le guichet type péage ET à l'intérieur du bâtiment des douanes où on achète le visa nous ont salué, demandé comment on allait et souhaité un bon weekend. J'ai ha-llu-ci-né. L'agent à qui j'ai acheté le visa a même fait de l'humour et s'est montré sarcastique, incroyable.