Il
y a quelques jours, un petit échange ressemblait un peu à un trafic de
marchandises illégales… une p’tite madame aux yeux bleus perçants
vendait des morilles locales de son coffre de voiture. Les voilà enfin
les fameuses
morilles des TNO! La morille se plaît et se multiplie dans les forêts
calcinées. Quand on vous dit que les incendies naturels ont du bon! Ça
permet à la nature de faire table rase et de se redévelopper. Et des
feux de forêt, on en a chaque été aux TNO. Récemment,
le gouvernement avait annoncé que des ateliers seraient organisés pour
aider la population à cueillir les morilles en vue d’une saison
fructueuse due aux feux de l’année dernière. Comme ces champignons sont
très demandés, le produit d’une cueillette organisée
pourrait être conséquent pour les Ténois.
Un bémol cependant; je suis tombée sur ce courrier d’un lecteur du
Slave River Journal qui déplore les pertes pour les populations locales qui ont vu une
grande partie du stock de morilles se faire exploiter par
des personnes venues du Sud. La saison actuelle des morilles a connu
beaucoup de pub cette année, car les grands incendies de l’an passé
laissaient présager une belle récolte. Mais cette récolte traditionnelle
existe depuis longtemps, et je trouve dommage
que les locaux, qui font ça chaque année, en bénéficient moins que
d’habitude cette année.
Voilà
mon humble achat de morilles locales; je suis en train de les faire
sécher pour les mettre de côté jusqu’à ce que je trouve une très bonne
recette.
À lire, un autre article sur la cueillette de la morille aux TNO sur le Northern Journal.
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